Un cauchemar nommé JUSSIE

Sans rancune d'autant qu'il n'y a rien de personnel C'était plutôt une réflexion généraliste sur une façon de voir les choses et pourquoi pas de les changer. Comme on dit, "petit à petit, la jussie déguerpie!".

... enfin un jour, peut-être! ^^

Un petit récapitulatif des travaux réalisés par l'IAV en 2009 sur la Jussie:

1. avec les entreprises:

* Entretien manuel sur l'isac naturel (partie aval du seuil du thénot à la confluence avec la vilaine)
* Entretien manuel sur la boucle de Quinsignac (zone de frayère sur Rieux)
* Arrachage mécanique et manuel sur l'ancien cours de la Vilaine (entre ste -Marie / Renac / Avessac et la Chapelle de brain).
* Arrachage manuel en amont de Redon
* Arrachage mécanique sur Redon, entre la croix des marins et la confluence avec l'oust.
* Arrachage manuel sur l'amont de l'oust naturel (aval de la Potinaie), à partir du 14 sept et cela pour 10 jours.

2. Avec nos propres moyens:

* Le roche Vilaine est en action pour 15 jours sur l'aval du Trévelo (port de Foleux)
* S'il lui reste du temps, il devrait venir sur l'aval de l'Oust naturel (confluence avec la Vilaine)
* Arrachage manuel par les saisonniers IAV (2), sur la Vilaine, de L'écluse de Malon à Redon (et une partie sur l'ancien bras de la Vilaine aussi).

CCL: La Vilaine, de Malon à la confluence avec l'Oust est à peut près "propre", voir super propre !
Reste l'Oust et les gros moyens sont prévus pour 2010, si l'IAV est encore gestionnaire et si le budget est revoté concernant les invasives.
Ensuite, il y a la Vilaine en aval de Redon et je compte y mettre mes saisonnier dessus en 2010 (si j'en ai ?), mais il ne pourront pas faire tout en 1 année !

Ma logique (qui n'est peut-etre pas la bonne?) est de travailler d'amont en aval. Évidemment cela ne contente pas tout le monde car certains espaces sont pour le moment en stand-by, mais les moyens, financiers, humains et techniques ne sont pas infinis, désolé !
Ensuite, il y a tous les espaces dont l'IAV n'est pas gestionnaire, et la seule chose que je puisse faire, c'est d'avertir et d'aider à monter des projet d'arrachage, bien évidemment lorsque les gestionnaires sont suffisamment courageux ou avertis pour se jeter à l'eau.

Espérant que ces informations pourront vous satisfaire,

Cordialement,

Benjamin Bottner

Suite à un propos pertinent de Benjamin, je me suis pété le vice d'écrire au ministère de l'écologie au sujet de la libre vente en jardinerie des espèces végétales invasives (exception faite de la jussie bien sûr). Voici la réponse reçue ce jour:




Je laisse ceci à votre libre interprétation quant au ton tenu, ainsi qu'au sujet des points précisés comme étant "en cours"...

Benjamin, en sais-tu plus sur ces fameux "plans de lutte d'inspiration nationale" instigués pour début 2010, mais à l'échelon local?

PS: ce courrier fait suite à un simple mail adressé au ministère!!! Je vous invite à faire de même de votre côté (en bonne intelligence et avec pertinence bien sûr), et peut-être qu'à force de rabâcher certains faits et certaines inquiétudes justifiées à nos yeux mais peut-être pas tant que cela à ceux de certaines ponte du gouvernement (l'introduction du courrier est très révélatrice je trouve à ce sujet...), les choses évolueront... (Claude?)

Je me tate quant au fait de ne pas en rester là sur ce courrier car il y a quand même certains points qui me "titillent". A commencer par la notion de "déséquilibre biologique notable" qui laisse pour moi transparaitre une notion évidente de seuil à partir duquel une action d'ampleur nationale (une loi...) se justifie. Faut-il attendre qu'un problème soit clairement évident (en gros attendre que la jussie recouvre intégralement une rivière) pour prendre le temps et se donner les moyens d'entreprendre une solution, alors qu'il serait et plus simple et moins couteux d'agir en amont, que ce soit par des règles autrement plus strictes de commerce et de détention des espèces ou par des actions de terrain DES QUE la possibilité d'un problème se fait sentir, en particulier quand l'histoire et l'expérience ont prouvé que cela serait immanquablement le cas? (en gros quand on voit quelques pieds de jussie apparaitre, mais guère plus)

En outre, je ne pense pas que le fait que les espèces invasives soient OFFICIELLEMENT "peu nombreuses" comparé à toutes les espèces "importées" soit un argument recevable. (ou alors tant qu'à faire, qu'on arrête de se prendre le chou au sujet de la grippe A, car comparé à l'ensemble des décès en France ou même dans le monde, ça reste plus que dérisoire...)

Moi ce que je lis dans ce courrier, c'est un total manque de justesse dans l'appréciation d'un problème et des moyens à mettre en oeuvre pour l'endiguer, et la non-application d'un principe de précaution qui pourtant, dans un tel dossier, trouverait clairement toute sa place!

Je lis aussi une franche tendance à se reposer sur la toute puissance de réglementations "approximatives" qui encore une fois sur le terrain n'ont plus de validité effective... Exemple: le courrier cite l'interdiction de vente de la fameuse tortue de floride (Trachemis scripta elegans), ce à quoi les animaliers ont répondu par l'importation de sa cousine la Trachemis scripta scripta, un animal en tout point identique, avec les mêmes risque une fois relâchée sur la nature, mais qui peut légalement être vendue, elle... En outre l'arrêté évoqué (08/2004), un arrêté "pipeau", incroyablement peu respecté du contribuable, de surcroit inégalement exploité car il repose sur de très larges possibilités d'application laissées à la liberté de chaque préfet, ne concerne pas la lutte contre les espèces invasives mais la détention d'espèces animales non domestiques (dans le prolongement de la CITES), je ne vois même pas ce que cela vient faire dans ce courrier... lol

D'un autre côté on ne peut pas non plus nier qu'il y ait une prise en compte du problème puisque des démarches d'ampleur nationale existent, reste juste à accepter cette façon de procéder et de fonctionner (bureaucratie, quand tu nous tiens...) ou pousser pour essayer d'aller un peu plus au delà, à coeur du problème, de ses tenants et aboutissants, et ça, force est d'admettre qu'en matière d'écologie et d'environnement ça n'est absolument pas le cas quand on n'est pas SUR LE TERRAIN pour réaliser les choses telles qu'elles sont et non pas telles que les chiffres le décrivent, et avec inévitablement la lattitude d'interprétation que l'on peut en avoir d'une personne à l'autre, en fonction donc des intérêts de chacun. (Je ne pense pas qu'une certaine Yvette Année dirait le contraire)...

La jussie et les 3 mousquetaires

C'est l'histoire de 3 mecs (un peu fous !) qui avaient décidés ce matin d'ataquer l'ennemie.

L'ennemie en question est identifié

La fine équipe au complet franchement belle allure !

Chemin faisant

Un petit échauffement pour Fabrice, histoire de se faire la main.

La c'est du sérieux on attaque

oh hisse !

oh hisse !

Un premier chargement (limite pour la barque)

Et bien Pat que t'arrive t'il, normalement tes bottes ne montent pas aux genoux !

Si tu continue tu vas nous faire du Rika Zaraî

Et bé ça ne s'arrange pas on dirait !

Il est vraiment plié en 2 le fab tellement il en rigole (il n'était pas seul)

Deuxième chargement et fin du chantier

Et voila le travail

Sur le chemin du retour

Pour ceux qui étaient la le 1er aout c'est là que nous avions fini en se disant que la (petite touffe) ferait l'objet d'un prochain arrachage ! Elle a bien poussée la petite touffe.

Le déchargement, attention aux manipulations d'outils !

Et bien Pat t'as bobo a la tête, et fab pourquoi tu t'mares encore ?

Il est encore plié le fab, peut être le coup de fourche qu'il a donné a Pat !

Retour sur la terre ferme

Donc une excellente matinée, du travail, beaucoup de rigolade (merci Patrick de ta participation, tu reviens quand tu veux !).
Encore une fois (plus nombreux) et nous aurons nettoyés 4 kms de rivière avant que cette chienlit ne s'installe.
Et pour tous ceux qui se sentent concernés par ce probleme n'oubliez pas le 3 octobre prochain notre gros chantier annuel d'arrachage de jussie.

bravo claude ! et pas mal ton jean pat ,vu sur le pc c'est pas trop mal (sans les odeurs ),la prochaine fois n'oublie pas les waders ...

Merci les copains !!! c’est très sympa…

Bravo les mousquetaires ,"encore une aiguille d'enlevée dans une botte de foin "

elle a vite repoussé mais quelle ambiance

salut a vous athos, porthos et aramis
avant de vous lire, je me suis rendu hier matin sur les lieux de la bataille.

sans aucun doute, une super operation

plus de trace de jussie. une douve qui retrouve un etat naturel.

RDV le 3 octobre, avec la meme ambiance et une equipe plus importante

Alors Patrick je vois qu'on aime bien les bains de boue!!!!!!!!Crois-moi c'est très bon pour la peau !

Franchement les gars chapeau bas!!!!Si tous le monde menait des actions comme celle-ci !Nos rivières retrouveraient une nouvelle jeunesse.
Une belle preuve du quand on veut on peut [b].

Salut,
Effectievement très belle action, les trois mousquetaires, félicitation!!

une fois de plus ,les boutures de jussie dérivent sur le haut de l'oust ,il n'y a aucun système mis en place pour récupérer ces métastases de l'eau

je pensais avoir été clair avec les personnes concernées , y'en a marre !

Je vais en informer les personnes concernées et essayer de faire passer le message.
As-tu plus d'info sur la localisation précise et la provenance de ces dérivants afin que je puisse avoir des infos à leur transmettre.

Benjamin

salut benjamin ,
pour moi les boutures viennent de la zone côté glénac ,dimanche matin et samedi il y en avait en aval de la zone d'arrachage qui est assez large je le conçoit ,mais un minimum de protection serait le bienvenue car là franchement mieux vaut la laisser telle quelle que d'en semer partout ,avec le vent de surface et le léger courant ,ellle se propage asez vite .
je te remercie de ta réaction rapide et bonne chance pour les négociations ,sinon c'est moi qui me déplace

une photo des tas de jussie du rio de la borde côté bains sur oust




,ils ont encore du boulot mais courageux de bosser un 11 novembre ,

Changements climatiques, les espèces invasives menacent les écosystèmes
13/11/2009 08:19 (Par Pierre MELQUIOT)
(Article sur le site http://www.actualites-news-environnement.com)

Tandis que les changements climatiques altèrent les températures et la pluviométrie autour du monde, la menace posée par les espèces invasives sur les écosystèmes s’accroît.

Pas plus long qu’un grain de riz, le dendroctone du pin ponderosa est un prédateur insidieux qui altère son écosystème et provoque une mortalité généralisée des forêts de pins dans le nord-ouest du Canada, où l’invasion annonce l’ouverture d’un nouveau front dans la lutte contre les changements climatiques. Cet insecte s’ajoute à une longue liste des espèces invasives, les animaux, plantes et organismes qui arrivent, survivent et se développent dans un territoire qui leurs étaient auparavant inaccessible, et qui causent ensuite, grâce à de nouvelles conditions liées aux changements climatiques, des dommages importants à leurs nouveaux environnements.

Tandis que les changements climatiques altèrent les températures et la pluviométrie autour du monde, la menace posée par les espèces invasives sur les écosystèmes s’accroît et la communauté scientifique, ainsi que les Nations Unies exhortent les participants de la Conférence sur le changement climatique de Copenhague le mois prochain à prendre des mesures décisives pour renforcer les écosystèmes et protéger la biodiversité mondiale contre la menace posée par les espèces invasives.
« Le changement climatique crée des conditions difficiles pour plusieurs espèces et la plupart des espèces invasives sont plus résistantes et opportunistes que les organismes indigènes », note Kalemani Molungoy, chef de la division scientifique, technique et technologique au Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CBD) des Nation Unies.

Situé à Montréal depuis sa création en 1993, le CBD est un accord légal entre 187 pays qui vise à la préservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques. La convention recouvre tous les écosystèmes, espèces et ressources, et fournit une assistance technique aux gouvernements en matière de maintien des écosystèmes. Selon le CBD, le changement climatique et les espèces invasives sont les sources principales de la perte de biodiversité sur la planète.
« Cela se produit dans tous les types d’écosystèmes : terrestre, marin, végétal, animal, microorganisme », a déclaré Stas Burgiel, directeur du Global Invasive Species Program (GISP), un partenariat international de scientifiques, organismes non-gouvernementaux, et de décideurs qui contribue au travail du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).

Selon le GISP, les espèces invasives peuvent transformer des écosystèmes en entier, en altérant l’hydrologie, les régimes de feu, les cycles nutritifs et d’autres processus écologiques. Les invasions biologiques par des espèces non-natives imposent des coûts énormes sur l’agriculture, l’activité forestière, la pêche, ainsi que sur la santé humaine.
« Le changement des conditions écologiques dû au températures élevés, à la sécheresse ou aux pluies abondantes, facilite la survie des espèces invasives, au détriment des organismes locaux », note M. Burgiel.

Selon le CBD, les incursions biologiques par les espèces invasives entraînent des pertes économiques importantes. Au Etats-Unis, le coût annuel des dommages et du contrôle des espèces invasives est évalué à 138 milliards de dollars. Au niveau mondial, ce coût est évalué à 1.400 milliards de dollars.

Pour le dendroctone du pin ponderosa, des hivers plus doux ont permis un taux de survie plus élevé, ce qui a mené à la plus importante épidémie dans l’histoire de la province canadienne de Colombie-Britannique. La propagation de cet insecte vers des latitudes plus élevées a tué 50% des pins adultes de la province, et au rythme actuel 80% des pins seront morts d’ici 2015. Les conséquences de l’épidémie seront ressenties pendant des décennies. L’insecte pond ses œufs en dessous de l’écorce de pins matures, que les larves creuseront ensuite pour se retrouver à la surface de l’arbre. Ces minuscules trous rendent l’arbre vulnérable aux champignons, qui le tueront d’ici 3 à 4 semaines.

Les arbres qui meurent relâchent des tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, ce qui augmente les émissions de gaz a effet de serre et annule l’effet d’absorption des forêts.

Les espèces invasives empiètent sur les écosystèmes fragiles de part le monde. Dans l’Ouest Américain et en Afrique du Nord, le tamaris est une plante envahissante apte à la survie prolongée sur des sols assoiffés et salés. Suite à la diminution des pluies dans ces régions, l’arbuste plonge ses racines profondément dans la terre pour se gaver en eau, diminuant ainsi les réserves disponibles aux espèces natives de la région.

En Afrique de l’Ouest, une diminution annuelle de 40 à 60% du flux des grandes rivières - résultat du changement climatique- est un facteur important dans la propagation de la jacinthe d’eau. Cette plante aquatique bouche les lacs et rivières, menaçant les réserves de poissons et la survie de la faune avoisinante au détriment des communautés et des industries qui profitent de ces ressources.

Les températures plus chaudes dans des zones de climats modérés peuvent aussi accroître la portée de certaines maladies tropicales dispersées par des insectes, mettant à risques des nouvelles populations.
« Les maladies transmises par un vecteur, tel le virus du Nil, ont un lien avec les espèces invasives », note M. Burgiel, en référence au rôle du moustique tigré asiatique dans la propagation du virus du Nil et la fièvre dengue dans les pays occidentaux. Depuis son apparition en Italie il y a huit ans, le moustique s’est répandu dans 22 provinces de l’Italie-Nord.

La programmation génétique des espèces invasives leurs permet de survivre dans une multitude d’environnements où elles seront plus aptes à la survie dans des conditions difficiles, ce qui soulève des doutes quant à la survie des espèces indigènes dans les régions où le changement climatique entraîne des changements saisonniers.
« La hausse du niveau des eaux avantagera certainement les espèces qui peuvent tolérer le changement d’une eau douce en une eau salé », ajoute M. Burgiel, « tandis que certaines plantes pousseront plus vite dans un environnement riche en dioxyde de carbone. »

Depuis le 17ème siècle, les espèces invasives ont contribué à près de 40% de toutes les extinctions animales, et elles posent le plus grand risque à la biodiversité des écosystèmes isolés, tel les îles, où la concurrence naturelle et les prédateurs qui contrôlent les populations envahissantes sont absents.

En réponse aux menaces posées par les espèces invasives, le GISP soutient la mise en oeuvre de l’article 8 du CBD, qui appelle les parties « à prévenir l’introduction des espèces étrangères, et à contrôler et éliminer les espèces qui menacent les écosystèmes, les habitats et les espèces ».
« Récemment, nous avons commencé à inclure le changement climatique dans les discussions sur la préservation de la biodiversité », dit M. Burgiel, « nous encourageons les pays à risque à adopter un principe de précaution, à éviter d’introduire des espèces invasives, et à prévenir celles qui peuvent être contrôlées ».

L’impact du changement climatique sur la biodiversité sera discuté à Copenhague au travers du concept de ‘l’adaptation respectueuse des écosystèmes’, qui incite les pays à renforcer la santé de leurs écosystèmes pour les rendre plus résistants aux changements climatiques.


De benjamin:
Un article qui en dit long sur l'avenire des espèces invasives....
Y a t il un espoir?

et encore ,on ne sait pas tout !

Bonjour,

Certains d'entre vous ont eut la chance d'avoir un exemplaire papier du "Guide des plantes aquatiques invasives et indigènes du bassin de la Vilaine".

Pour tous les autres, vous pouvez dès à présent télécharger la version numérique du guide sur:
http://www.eptb-vilaine.fr/site/index.php/mini-guide
Ou en vous rendant sur le site internet de l’IAV (http://www.eptb-vilaine.fr), onglet « Zones humides ».

Je vous mets également le lien d'un autre guide d’identification d’espèces envahissantes conçu pour les gestionnaires de Provence Alpes Côtes d’Azur :
http://www.arpe-paca.org/info.asp?InNum=In00002005&ThNum=Th00000251

Je vous donne également les références du dernier Magazine = DOSSIER POUR LA SCIENCES qui traite uniquement des espèces invasives :

Dossier pour la Science.
La conquête des espèces – Comment lutter contre les espèces invasives.
N°65 Octobre-Décembre 2009
Chez tous vos marchants de journaux. Prix 6,95€

Bonne lecture et à bientôt,

Benjamin BOTTNER
Technicien IAV - Plantes invasives

http://www.biotope.fr/editiondiffusion/fichelivre/plantesinvasivesfrance.php un petit bouquin sur les invasives.

je suis tombé par hazard sur une étude qui peux vous intéresser, sur le compostage de la jussie...

http://www.corela.org/actions/documents/200601RapportCompostageDechetsJussie.pdf

Toujours en vente http://www.jardindupicvert.com/4daction/w_partner/ludwgie_grandes_fleurs_ludwigia_grandiflora.7984

http://www.jardindupicvert.com/4daction/w/resultat_recherche.subpliol?session=8l6ni2tp2888t&p_cour_c=0&i_c=0&visucentre=artrech

comme vous pouvez le voir, certains sur ce forum avaient declarés cette marre comme etant ma propriété.
apres notre operation d'octobre dernier, je tenais a vous informer de la situation rencontrée ces jours ci (avec les premiers rayons de soleil !!!)



a premiere vue, tout semble pour le mieux. on apercoit la surface de l'eau
mais en se rapprochant, et la j'ai besoin d'un oeil d'expert (benjamin peut etre !), voila ce que l'on trouve



et d'encore plus pres, au milieu des roseaux !!



mais je ne suis pas sur de voir ici la jussie
si tel etait le cas, comment opérer au milieu de cette roseliere ?

par contre, comme deja constaté au mois d'octobre, elle est presente en berge en version terrestre

cette zone de marais reste pour moi unlaboratoire d'experimentationsur une methode ou plutot combinaison de methodes sss pour contenir ce fleau.



je ne souhaite pas jouer les apprentis sorcier, mais me tenir au chevet de nos marais ........