Forum de l'AAPPMA du mortier de Glénac la pêche et les poissons sur l'Oust, l'Arz, l'AFF et le Rahun |
| | un peu de nostalgie.. | |
| | Auteur | Message |
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jeremy
Nombre de messages : 90 Age : 69 Localisation : Pontivy (stival) Date d'inscription : 09/04/2009
| Sujet: un peu de nostalgie.. Jeu 16 Avr - 7:41 | |
| BONJOURS A TOUS..
Si vous le souhaitez, nous allons faire un bref retour sur le passé, grâce à quelques photos que certains ne connaissent pas...appréciez..
une ecluse de St Gérand
Guerlédan, morne vallon, où sont-ils donc tous???
L'ancien lit du Blavet...
Le barrage à la fin de sa construction.
le Désert..
La tranchée des Bagnards:
la rigole d'hilvern, une oeuvre collosale...
pas facile de retrouver des photos de ma région, mais souvent les anciens en garde, en voici quelques une..ellles ne sont pas très grande car à l'époque on tiraient les photos en petit format...
nous voici à bon repos..
Quand il s'y met le Blavet, il fait pas semblant.
Les gorges..
bon appêtit madame.
quel beau " métier"
on discute mesdames!!
on s'amuse les enfants?
tiens la couleur?
Et enfin, le pont neuf, actuellement en pleine réfection, en juin il portera bien son nom..
Revenons à aujourd'hui avec ces photos du scorff, superbe rivière à salmonidés majestueuse.
on va continuer notre ballade dans le passé, je vous préviens, les photos ne sont pas de très bonnes qualités, mais bon, certaines datent..
on commence par la crue du blavet de 1952..
là, pour être honnête, je ne vois pas, mais bon!!
l'écluse de ?
belle promenade..
L'Aulne à Chateaulin.
les laveuses de pontivy..cette ville créé par Napoléon, du moins en partie, était une ville de garnison, donc beaucoup de linge à laver pour les femmes de militaires. aujourd'hui, Pontivy est toujours une ville de garnison, mais pour les gendarmes. et au lavoir, y a moins de monde..
le pont neuf, déjà vu plus haut..
dimanche 4 janvier 1925.quai Niémen.le blavet en crue.
là, croyez moi, ça devait discuter dur sur notre compte..aie
les quais.
passage d'écluse.
péniche tracté par un cheval sur le hallage de signan
nos ancêtres pêcheurs..
le blavet à Hennebont.
je tiens à m'excuser pour la qualité des photos, mais des clichés de 5x5 datant de 1900 voir avant, même avec nos logiciel d'aujourd'hui, c'est pas évident...merci de votre compréhension.
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| | | Pat56 Admin
Nombre de messages : 483 Localisation : St Perreux Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: un peu de nostalgie.. Jeu 16 Avr - 9:59 | |
| Merci de partager toute cette passion avec nous, c’est beaucoup de temps, et on est sûrement pas mal à savoir apprécier. En tout cas, cela fait plaisir de constater qu’il a encore de véritables amoureux de l’eau et de la nature comme toi… | |
| | | jeremy
Nombre de messages : 90 Age : 69 Localisation : Pontivy (stival) Date d'inscription : 09/04/2009
| Sujet: Re: un peu de nostalgie.. Jeu 16 Avr - 10:36 | |
| La tranchée de Glomel, dîtes tranchée des bagards . je sais plus ça và, plus je m'éloigne de vos secteur, mais il faut se souvenir de tous ce passé qui aujourd'hui nous permet d'assouvir nos passion, c'est pour cela que sur ce forum, je me sens un peu "l'historien" de tout ce patrimoine qu'on nous a laissé, mais à quel prix??
*Tranchée des bagnards La Tranchée de Glomel à 184 m d'altitude, est le point culminant du canal de Nantes à Brest et la ligne de partage des eaux entre les bassins du Blavet et de l'Aulne. La tranchée creusée au XIXème siècle par les déserteurs de l'armée de Louis XVIII, coupe cette colline en deux pour relier la rivière du Doré au ruisseau de Kerjean. Les parois abruptes de cette tranchée, attestent d'un accouchement difficile. Les bagnards déserteurs de l'armée Royale qui creusèrent jadis les collines transportaient la terre avec des charrettes puis à dos d'hommes dans des hottes. La terre était ensuite répartie en deux grands tas de part et d'autre de la tranchée. Le volume creusé est supérieur à celui de la pyramide de Chéops. Il a fallu 9 ans et 700 forçats pour dégager une saignée de plus de 3 km de long, 23 m de profondeur et 100 m de large C’est à Glomel que fût creusé le troisième bief de partage qui sépare les bassins du Blavet et de l’Aulne. Cette tranchée sera le point culminant du Canal de Nantes à Brest à 184 mètres d’altitude. Le chantier de la tranchée est si important qu’il est décidé de faire appel aux déserteurs de l’armée de Louis XVIII. Les 600 forçats du bagne de Brest condamnés aux travaux forcés à perpétuité sont encouragés à travailler par la promesse d’une grâce. Certains seront en effet graciés par le Roi et renvoyés dans leurs régiments. Le camp de Glomel est construit à la Lande Perran en 1822. Les conditions de vie et d’hygiène y sont inimaginables. Quatre dortoirs mesurant chacun 20 mètres par 8,5 mètres sont construits, sans chauffage ni éclairage par crainte des incendies et avec de minuscules ouvertures par crainte des évasions. Dans chaque dortoir, on entasse 150 hommes qui dormiront dans des hamacs superposés. Les 54 gendarmes assignés à la garde sont beaucoup mieux soignés, ils disposent à eux seuls d’un grand dortoir de 45 mètres. Trois millions de mètres cubes de terre seront enlevés à la pelle et à la pioche pour permettre la réalisation de la tranchée. Le transport de la terre se fait tout d’abord avec des charrettes puis à dos d’homme dans des hottes. La terre est ensuite répartie en deux grands tas de part et d’autre de l’immense tranchée. Le travail est si dur que la maladie et la mort auront raison de nombreux bagnards. Les plus "chanceux" d’entre eux parviendront à s’évader. L’une des maladies qui frappait le camp était le paludisme. C’est en 1834 que le camp fût détruit par une épidémie de choléra, elle enverra à l’hôpital de Rostrenen 50 gendarmes et 121 condamnés. Au départ des bagnards, il ne restait plus que 140 000 mètres cubes à enlever. Le travail sera achevé par des entreprises locales.
Le traitement des bagnards était-il égal d'un bagne à l'autre ? Un black-out presque total a régné sur les bagnes militaires, empêchant de prendre la mesure de leur réalité. Au fil des recherches, qui se poursuivent encore, nous avons des éléments concrets sur les conditions de vie d'un camp qu'un médecin de l'époque n'hésita pas à qualifier de “cloaque infect”. Les bagnards y vivaient dans le froid, la boue, l'humidité, dans des baraques en bois et paille équipées seulement de hamacs. Bon nombre d'entre eux moururent - entre autre - du paludisme, une maladie longtemps non identifiée. Les conditions de vie étaient à ce point difficiles que les bagnards de Glomel lacéraient leurs effets d'habillement ou de campement dans le seul but d'être traduits devant le conseil de guerre à Brest. • Pourquoi voulaient-ils aller à Brest ?
Ce n'était pas pour y être transféré au bagne. Celui-ci était réservé aux seuls prisonniers de droit commun. Mais les conditions du bagne brestois étaient plus “douces” : il y avait des paillasses, des latrines, l'eau courante et les prisonniers y étaient davantage en contact avec la population, à laquelle ils vendaient mêmes des petits objets. Non, en venant à Brest se faire juger, ils avaient l'espoir de s'évader en chemin ou d'être envoyés, après jugement, dans un autre bagne militaire.
*A La Rochelle, par exemple, qui avait la réputation d'être plus vivable. Ce stratagème pour échapper aux miasmes de Glomel fonctionna quelque temps jusqu'à ce qu'il fut éventé. Mais son usage témoignait de l'enfer de ce bagne. Les prisonniers qui passaient devant le conseil de guerre de Brest savaient pourtant bien qu'ils allaient, en s'y présentant, doubler leur peine. Les bagnards de Glomel ne furent jamais abrités au bagne brestois. En 1832 toutefois, ils furent conduits au fort de Quélern en presqu'île de Crozon, à la suite d'une alerte au choléra. Ils y restèrent deux ans et se révoltèrent même un jour contre des barbiers dépêchés de Brest pour leur raser la tête ! Apprenez enfin pour l'anecdote, que l'expression “Tonnerre de Brest” n'avait pas d'équivalent à Glomel. Les évasions n'étaient pas signalées par des coups de canon mais par les cloches de l'église. Les candidats à l'évasion attendaient l'angelus, quand les cloches sonnaient à toute volée, pour se faire la belle. trêve de discours..regardons ces panneaux et ses photos
et oui, tous ces témoignanges sont authentiques, bien sur qu'on en parle encore aujourd'hui. si je peux me permettre, l'adminsitrateur ce ce forum prendra une décision , je voudrais citer l'excellent bouquin, d'un breton pure souche, vivant sur sa péniche et l'été faisant un spectacle magnifique sur cette histoire..rassurez-vous, ce n'est pas un auteur connu ailleurs que par ici, mais il sait de quoi il parle..son livre est une pure merveille..
"LES BAGNARDS DU CANAL DE NANTES A BREST" La vie au camp de Glomel..de JEAN KERGRIST si vous désirez d'autres renseignements, je suis à votre diposition;
Voilà les amis, j'espère que ce récit ne vous aura pas ennuyé, mais je le répète, des gens sont morts par milliers pour créer ces canaux, tout ça pour pas grand chose, écluses trop étroites, trop de dénivellations donc, trop d'écluses, mais l'histoire est là, et il est toujours bien de savoir son histoire...
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| Sujet: Re: un peu de nostalgie.. | |
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